Mois : novembre 2017

Gérer le travail à distance

Dans les métiers de la vente aujourd’hui, il est fréquent de voir des entreprises avec des forces de vente qui travaillent beaucoup à l’extérieur, les moyens de communication actuels étant très efficaces. Cette façon de travailler permet de satisfaire les employés, de les attirer à travailler pour vous (car plus d’indépendance) et de diminuer vos coûts. Il y a de moins en moins besoin de bureaux fixes et de plus en plus besoin de connectivité avec le chef. Il y a même des entreprises qui mettent sur pieds des vidéos pour que les collaborateurs puissent se voir comme s’ils étaient ensemble au bureau!
Dans ce contexte, il n’est pas rare qu’un dirigeant ait l’impression de ne pas savoir ce que ses vendeurs font! La distance, le manque de communication, les outils parfois inadéquats n’aident pas. Les intentions du dirigeant ne sont généralement pas d’épier ses vendeurs, mais plutôt d’avoir une meilleure idée des efforts qu’ils fournissent. Généralement cette initiative de partage de l’information ne vient pas spontanément des vendeurs; ils aimeraient tous plus d’autonomie!
Quelles sont les pratiques à mettre en place pour bien gérer les vendeurs à distance?

La première chose est d’organiser un entretien quotidien avec l’équipe à heure fixe. En groupe ou individuellement, programmez sur votre agenda un moment où vous parlerez à vos vendeurs à la même heure chaque jour. Cet appel doit être bref et structuré autour de deux ou trois questions bien précises qui peuvent revenir quotidiennement. Prendre cinq minutes tous les jours vous donnera le pouls que vous cherchez et vous permettra de comprendre des situations où vous pourrez cibler des possibilités de coaching, de nouvelles idées ou encore apporter de l’aide immédiate. Vous pouvez aussi utiliser les autres formes de réunions de vente.

Les moyens de communication et de suivi sont aujourd’hui très simples et variés. De plus, les applications peuvent souvent communiquer entre elles et limiter les données saisies.
Par exemple, le simple fait de pouvoir partager les calendriers fournit des informations précieuses à tous. Les vendeurs s’en servent pour organiser leurs horaires et pour vous, en un coup d’œil, vous savez les activités qui occupent vos vendeurs. Un rapport quotidien sur la gestion de la relation client
est sans doutes la meilleure source d’informations disponible, pour autant que vos vendeurs se donnent la peine de le compléter. Un bon rapport pourra générer des évaluations sur la progression de vos opportunités et les activités qui ont été générées.

La chose récalcitrante quant au travail à distance est celle des attentes. Souvent, elles sont mal établies et pas très distinctes. Ce manque de clarté amène donc des interprétations diverses, surtout si vous voulez suivre la progression de vos vendeurs. Ceux-ci de penser que vous voulez les espionner…. Pour éviter cela, vous avez besoin de définir très explicitement vos attentes et de les communiquer de façon claire et précise…

Soigner sa réponse par email

Combien de fois par jour vous cliquez sur « répondre » ou sur « envoyer » du clavier de votre ordinateur, tablette ou smartphone ?
Depuis le développement des réseaux sociaux et des outils de communication comme What’s app et Messenger, la mort de l’email est souvent annoncée. Il reste pourtant un moyen de communication incontournable de la vie professionnelle. L’email créé une relation de proximité avec vos clients et véhicule l’image de votre société. C’est pourquoi il est primordial de soigner la réponse aussi bien sur le fond que sur la forme…

Il n’est absolument pas indispensable de vérifier vos emails toutes les cinq minutes. Idéalement, vous devriez fermer votre boîte de réception afin de pouvoir vous concentrer sur vos projets, et ne la consulter que une à deux fois par jour !!
Les suisses sont plutôt patients et espèrent une réponse dans les 24 heures (cf: blog précédent « les Suisses et la relation client). Passé ce délai, vous risquez de créer une frustration et générer de l’insatisfaction : le client va probablement réitérer sa demande par un nouvel email ou par téléphone, ce qui va augmenter votre charge de travail. Si vous ne pouvez pas répondre dans ce délai, il est préférable d’envoyer un message « parking » en accusant réception de la demande et en donnant un délai de réponse.

Tout comme une lettre, l’email doit contenir un certain nombre d’informations :
– L’objet doit être clair et compréhensible. Il est préférable qu’il ne soit pas composé de plus de 5 mots. On évite les objets en langue étrangère et en chiffre
– La formule de politesse doit être adaptée « Chère Madame X, », « Bonjour Monsieur X, ». Plus elle est personnalisée, mieux c’est !
– La signature de l’email doit contenir le nom de l’expéditeur, sa fonction et surtout ses coordonnées. Le logo peut également être ajouté. Souvent délaissée, la signature est un élément clé qui constitue une carte de visite et une invitation à de futurs échanges.

Un email doit être court, positif et direct. Cela facilite sa lecture. En supprimant les formulations négatives, vous pouvez changer complètement la perception de ce qui est dit.
Eliminez tous les mots techniques et compliqués de votre réponse ; utilisez des phrases simples et segmentez votre solution en étapes que le client n’aura plus qu’à suivre. Puces, sauts de lignes, numérotation : on aère les paragraphes.
Un email n’est pas un SMS ! On oublie les abréviations et le langage phonétique. Préférez Madame à Mme ou encore Bonjour à Bjr. Ça ne prend pas beaucoup plus de temps, et c’est bien plus agréable à la lecture.

La première personnalisation qui peut être faite concerne la formule d’introduction. Il est toujours plus agréable de lire « Chère Madame Roduit » plutôt que « Bonjour » ou encore « Cher Client ».
Pour le corps du texte, n’utilisez pas les emails automatiques. Vous pouvez vous en servir comme base, mais ajouter des petites touches personnelles. Faire preuve d’empathie donnera l’impression à votre interlocuteur d’être écouté… et compris.

On parle beaucoup de rebond commercial dans la vente en face à face ou par téléphone. Il est également possible de le faire par email.
Ce canal est idéal pour bâtir une relation pérenne et de confiance avec vos interlocuteurs et transformer plus facilement vos prospects en clients.
Il faut savoir qu’une entreprise sur 6 préfère changer de canal et recontacter son interlocuteur par téléphone afin de mieux comprendre ses besoins et lui proposer un rendez-vous.

Texte original et complet sur altamedia.ch

Comment définir le nombre de prospects

En ventes il ne faut pas se contenter de faire les choses, il faut bien les faire! Il est toujours compliqué de savoir combien de rencontres ‘’valables’’ un vendeur doit faire pour atteindre ses objectifs. Ceci peut être une simple histoire de calcul, mais le plus important est de savoir que ce n’est pas la quantité qui compte mais bien la qualité. Donc, si un vendeur additionne 10 à 15 rencontres dans la semaine, et que rien ne s’en dégage, c’est que sa méthode n’est pas la bonne.
Le vendeur doit miser sur des rencontres de nouveaux clients potentiels durant lesquelles il cherche à identifier les situations problématiques que ceux-ci connaissent, car ce sont elles qui vont lui permettre d’augmenter son chiffre de vente. Si le vendeur ne fait que du suivi ou du travail de relations publiques les opportunités ne seront pas suffisantes dans l’entonnoir qui précède la phase de commande.

Étant donné qu’il est difficile d’obtenir des rencontres de nouveaux prospects, voilà comment le vendeur peut agir pour évoluer plus efficacement :
Il est important de bien cibler le client qu’il rencontre. Les critères de « qualité » précis, comme le profil type idéal, sont primordiaux en plus des qualificatifs de budget par exemple.
Il ne sert à rien de planifier une rencontre si on ne s’assure pas d’être assis en face du décideur, de celui qui prendra LA décision d’achat.
Que la rencontre soit téléphonique ou en personne, elle ne peut pas se limiter à un échange de 15 minutes ! Pour une bonne rencontre de vente consultative, vous aurez besoin de 60 à 90 minutes pour poser suffisamment de questions, comprendre les raisons incontournables de l’acheteur, vous positionner comme expert et identifier les raisons d’achat. Tout cela ne peut pas sortir de la bouche du client potentiel en seulement quelques minutes.

Alors, combien de rencontres de vente pouvez-vous exiger chaque semaine ?
Une fois cette méthode suivie à la lettre, le vendeur n’a pas besoin de plus de 2 ou 3 rencontres de nouveaux prospects par semaine pour s’assurer générer assez de ventes. Pour obtenir ces rencontres chaque semaine, le vendeur va devoir prospecter par téléphone, courriel et vente sociale entre autres activités. Bref, il ne s’agit pas d’exiger 10, 15 ou 20 rencontres par semaine à vos vendeurs, mais de savoir comment les optimiser, puis multiplier celles qui sont réellement intéressantes pour générer des ventes.

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