Après être rentré des États-Unis, où il a étudié le design automobile, Alexandre Bibus s’oriente vers le marketing, une discipline qu’il avait suivie en parallèle. Lorsqu’il se présente chez Nestlé à Vevey, la réponse est claire : « Pour faire du marketing, commencez par vendre. »
Peu de temps après, une annonce dans le journal attire son attention : une marque automobile recherche un jeune vendeur. Alexandre se lance et apprend le métier. Dix-huit mois plus tard, il reprend un garage avec son père, qu’ils parviennent à faire prospérer pendant six à sept ans, avant que la maladie de ce dernier ne les oblige à céder l’affaire.
Il se recentre alors et devient rapidement le « Monsieur voitures américaines » de Genève, une expérience à la fois enrichissante et stimulante, jusqu’à la crise des subprimes et la faillite des constructeurs et importateurs en Europe. Une nouvelle fois, il doit revoir son orientation. Le groupe Emil Frey le choisit, d’abord comme chef de vente, puis comme directeur de la succursale de Nyon. Il y déploie énergie et créativité pour atteindre les objectifs qu’il s’était fixés.
Au fil de ces expériences, sa carrière prend naturellement un nouveau tournant. Souhaitant consacrer davantage de temps à une clientèle en quête d’accompagnement, Alexandre combine alors son savoir-faire de vendeur, de manager et de mentor. Collaborateurs, acheteurs ou particuliers : il choisit de « vendre autrement », en accompagnant chacun comme dans une démarche de coaching. Son objectif est d’aider sa clientèle à harmoniser demandes, envies et besoins, ce qui l’amène progressivement à proposer également des séances d’accompagnement de carrière ou de vie.
