Mois : octobre 2018

L’échec ; tirez-en des avantages

Souvent le mot échec fait peur et donne des frissons à plus en plus de gens, au point de préférer fuir que d’affronter, nous en avons déjà parlé. Cela reste tellement présent dans la vie de chacun, qu’il n’est jamais trop fréquent d’en discuter!

L’Homme n’est pas fait pour échouer… on ne veut pas devoir subir le regard des autres, on ne veut pas entendre le “je te l’avais dit”. Rater quelque chose, c’est rater une partie de soi, c’est honteux et gênant. Réussir c’est s’accomplir, gravir les échelons.

Tout cela n’est pas totalement juste ! L’échec nous permet d’apprendre plus vite, de devenir meilleur et plus fort et plus confiant. Nous apprenons davantage de nos erreurs que de nos réussites…

Lorsque vous traitez un client depuis plusieurs semaines, voire quelques mois, que vous êtes persuadé que celui-ci vous achètera votre produit et qu’alors un mail arrive ; vous le lisez et vous apprenez que vous avez raté votre vente. Votre collègue, votre supérieur vous interrogent… vous avez peur de ce qu’ils diront, vous n’avez plus confiance en vous, avez presque honte. Il va falloir redoubler d’effort pour réussir la prochaine vente, pour être aussi talentueux que les autres. Et bien NON ! Cette vente loupée vous permettra de mettre le doigt sur la matière à retravailler, de renforcer vos connaissances dans certains domaines. Vous devriez plutôt embrasser cet échec, en être fier, car le plus important ce n’est pas l’échec en lui-même, mais le fait de s’en relever et d’en revenir plus fort!

Depuis quelque temps, lorsque je suis questionné sur un échec, je parle avec le plus grand des sourires des leçons que j’en ai tirées et je suis fier de pouvoir partager ces anecdotes avec mon entourage. Ceci m’a été bénéfique à de nombreuses reprises et le sera aussi pour vous ; par exemple, lorsque vous pensez avoir raté votre entretien d’embauche : rappelez la RH et demandez-lui de vous expliquer ce qui n’a pas été. Apprenez de cet échec pour que votre prochain entretien se réalise mieux. Si vous le loupez une nouvelle fois, répétez encore et encore… jusqu’à réussir !

Lorsque vous perdez votre emploi, prenez le temps de vous poser, de réfléchir aux raisons de cet ‘’échec’’. Est-ce de votre faute ou auriez-vous pu faire mieux… Que s’est-il passé avec l’employeur pour que cela arrive et que pouvez-vous faire pour que cela vous soit bénéfique. Savourez ces instants, car c’est là que de nouvelles alternatives se présentent.

Pour celui qui vient de fermer sa société… qu’il en soit fier car lorsque qu’il rencontrera d’autres chefs d’entreprises, il pourra raconter avec aisance ce qui n’a pas fonctionné et qu’il est prêt à recommencer, autrement, avec plein de nouveaux points positifs. Il pourra les aider afin que cela ne leur arrive pas.

Lorsque je discute avec des chefs d’entreprises ou des créateurs de business américains ou anglais, la notion de l’échec, de la faillite est tout autre : “Combien de startups as-tu foirées ?’’ demande-t ’on. Car là-bas, c’est comme ça qu’on évalue  un entrepreneur. Pourquoi chez nous cela reste un souffre-douleur que de se planter ??

‘’À quoi ressemblerait notre avenir si nous prenions l’habitude d’apprécier et de ne pas appréhender les échecs ? Moins de critiques, moins de regards pesants, moins de peurs. Beaucoup d’entre nous se retiennent par crainte d’échouer, par crainte de devoir remettre en question notre personnalité. N’ayons plus peur d’étaler nos échecs, n’ayons plus peur de devoir y faire face ; adoptons même une culture de l’échec.’’

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